Politique

Élections municipales 2020

Philippe Leonelli : « Avec les Cavalairois, je partage une passion pour la ville » !

Pour le maire de Cavalaire-sur-Mer, « cette passion, « Cavalaire au Coeur », est celle de notre territoire, celle de notre commune ».

Philippe Leonelli répond aux questions de La Gazette du Var.

Comment vous positionnez-vous dans l'optique des prochaines élections municipales ?

Philippe LEONELLI. Pour moi, Cavalaire, c'est cette commune qui m’a vu grandir, qui m’a vu apprendre, qui m’a vu travailler, qui m’a vu m’investir. Cette commune a toujours été au cœur de ma vie, personnelle, professionnelle, associative et politique. 60 ans que je partage cela avec elle. Cette commune est, aussi, au cœur de mes passions…
Comme dans toute passion, il y a parfois des hauts, parfois des bas. Mais, elle nous conduit souvent vers ce qu’il y a de mieux. Ce qui nous rassemble, ce qui nous a rassemblé et, ce qui nous rassemblera, c’est l’avenir de notre ville et notre territoire.

Comment jugez-vous votre bilan municipal ?

PL. Nous avons, mon équipe, l’ensemble des agents de la collectivité et moi-même, réussi à faire « bouger » Cavalaire. Probablement pas suffisamment pour certains. Probablement trop pour d’autres. Peut-être ont-ils raison ? Nous devrons en dresser le bilan sur le long terme. En tout état de cause, je peux vous assurer que nous aurons essayé et nous essaierons encore et encore de le faire au quotidien avec passion.
Loin des querelles politiques que j’exècre, partisanes et stériles, qui, d’une certaine manière reflètent une singulière définition de la passion : celle de détruire !
Non, je ne parle pas de cette passion-là, je parle de celle que j’ai dans le cœur et qui nous amène à construire l’avenir de notre ville. Un avenir propice à l’épanouissement de nos touristes, commerçants, habitants et, surtout, nos enfants.
Oh, bien sûr, il va y avoir ce qu’on appelle la « campagne » - elle est déjà bien pesante – point d’orgue du clivage et de la quintessence du « moi j’aurais fait ».
Les éternels ping-pong éreintants, épuisants et contre-productifs : à la poubelle ! Non je ne veux pas de ce triste spectacle !
Monter sur le ring ? Ça ne me pose pas de problème !
Mais est-ce cela que nous vous devons ? Est-ce cela que nous devons exposer aux yeux de l’extérieur ? Je crois que nous, élus, devons élever le débat plutôt que de systématiquement
tenter de le rabaisser.
Nos administrés, les électeurs, méritent mieux que cela. Les codes ont changé, le monde a changé.
Les sempiternelles guerres de clocher ne devraient plus être.

Sans oublier le déluge de fausses nouvelles qui inondent la presse et les réseaux sociaux ?

PL. Ces longues tirades, visant à décrédibiliser notre action, ont débuté dès le lendemain de notre élection. Ces tentatives de déstabilisation, cette volonté de désinformation, ces Fake News ont, régulièrement, alimenté la presse, les réseaux sociaux, générés par celles et ceux qui mènent des combats d’arrière-garde. Ce combat est l’essence même de l’existence d’une opposition stérile et contre-productive, sans idées et absente de la vie locale, depuis presque six ans. Une certaine opposition a même déserté
l’ensemble des manifestations et célébrations locales depuis plus de 5 ans. Quelques mois avant les élections, ils réapparaissent… est-ce bien raisonnable ?
Non, plus que jamais, le temps passe, il passe si vite et nous devons travailler, penser et réfléchir ensemble à ce que nous voulons pour notre territoire ! Et si, enfin, nous arrêtions ces pertes de temps à chaque élection, à détruire ce que l’autre a construit ou à dénigrer ce qu’il n’a pas fait ?

Vous militez pour que le mot bienveillance entre dans le champ lexical de la politique ?

PL. Bienveillance, oui, c’est un joli mot. Qu’en pensez-vous ? J’aime la définition que Francis Hutcheson, philosophe irlando-britannique, a pu en faire : « Une affection qui vous porte à désirer le bonheur de notre prochain ».
Alors, additionnons nos forces, combinons nos idées ! Portons haut les couleurs de notre territoire, de notre ville que nous aimons tous.
Et parce que nous l’aimons, parce que j’aime ma ville, parce que j’aime ses habitants, ses touristes, ses entrepreneurs, ses commerçants, ses visiteurs et que c’est ce qui m’anime chaque jour, j’ai souhaité, dans le cadre de la prochaine campagne électorale, appeler la liste que je conduirai « Cavalaire au Coeur ».
Le cœur, parce que Cavalaire doit être au cœur de nos préoccupations.
Le cœur, aussi parce que c'est ce qui me conduit et me motive chaque jour.

On vous reproche, parfois, une forme d'orgueil ?

PL. Je ne cède pas lorsque j’ai l’intime conviction d’être dans le vrai. Le vrai, non pas pour des raisons d’orgueil mal placé ou d’une volonté irrépressible de marquer l’histoire de notre
commune.
Non, uniquement porté par l’impérieuse nécessité de placer notre commune sur les rails de l’avenir. Le passé récent, à travers la trame du train des pignes, doit nous amener à nous projeter
vers ce que notre commune devra être demain, après-demain, dans un an, mais également dans 10, 20 ou 30 ans.
Les politiques ont trop souffert d’une gestion à la petite semaine, s’assurant l’adhésion de leurs électeurs et ont trop souvent cédé à la tentation de l’immobilisme. Je ne suis pas fait de ce bois-là.
Ne comptez pas sur moi pour être un de ceux-là !

Comment s'articule votre vision de Cavalaire ?

PL. Autour des grands enjeux de notre époque et, plus particulièrement, à travers les trois piliers du développement durable que sont le social, l’économie et l’environnement. Une vision que je souhaite mettre en évidence, avec la cohérence de la politique que nous menons depuis plus de 5 ans.
Le contexte économique contraint dans lequel nous évoluons depuis le début de notre mandat nous oblige.
Il nous oblige parce qu’il conduit, inéluctablement, les collectivités locales à faire preuve de résilience, bien sûr, mais aussi et surtout d’innovation. L’époque de l’opulence des dotations de l’État est définitivement révolue !
N’en déplaise aux nostalgiques qui ne vivent pas avec leur temps ou omettent volontairement de vivre avec.
Il nous oblige aussi parce que nous avons dû, plus que quiconque, faire face à une situation financière désastreuse. Un héritage résultant de mauvais choix d’investissement. Mais nous l’avons suffisamment répété.

Vous dénoncez l'attitude de l'opposition ?

PL. Porter des jugements, c’est facile pour certains donneurs de leçons. Mais pour proposer des solutions pertinentes et structurées, les mêmes orateurs restent sans voix.
Il est aisé de critiquer, il est plus difficile de construire. Cette attitude atteint rapidement ses limites. Pour masquer leur absence de maîtrise des dossiers, ils surfent sur l’écume des choses.
Quelle erreur stratégique !
La politique devrait rendre les individus meilleurs puisqu’elle concerne l’avenir de la ville, sujet noble et important entre tous. La gouvernance devrait résulter d’un débat d’idées intense et
contradictoire. Sans concessions certes, mais loyal. La passion politique ne devrait pas déclencher les attitudes partisanes les plus basses.
Malheureusement, les convictions font trop souvent place aux attaques et critiques infondées. Je le déplore. Personnellement, je me concentre sur les véritables problèmes et les enjeux décisifs.
L’injure ne constitue pas une politique à mes yeux. Ni la calomnie.
La diffamation ne constitue pas une politique à mes yeux.
Les alliances de circonstances non plus.
La ville, pour prospérer doit désigner un responsable énergique et impliqué. Ce dernier fixe le cap, y compris en temps de crise. C’est ce que je m’évertue à faire depuis près de six ans.
Ainsi, c’est l’action et le résultat objectif de cette action qui m’importent, pas les sournoiseries à peine déguisées venant d’un bord ou l’autre.

Vous êtes déjà prêt pour la campagne électorale ?

PL. Effectivement. Nous avons donc décidé de nous retrousser les manches et proposer une vision ambitieuse et assumée de ce que nous souhaitons faire de Cavalaire !
Et, pas d’une manière égoïste ou électoraliste, non, d’une manière pragmatique !
De toute évidence, il aurait été bien plus simple pour moi de n’engager que quelques projets, ici et là m’assurant (et encore) le calme (relatif) que permet l’attentisme.
Ce n’est pas mon caractère, c’est sûr et vous le savez, mais plus encore, il est de ma responsabilité envers les générations futures d’aller vite et plus vite encore !
Mieux et avant les autres ! J’admets que nous avons des objectifs qui sont ambitieux.
Certains sont mêmes difficiles à porter. Mais ces combats sont essentiels pour préparer et construire l’avenir de notre commune.
J’aime souvent le rappeler, lorsqu’un train se présente, soit on monte, soit on reste à quai. Sans certitude, il est vrai, d’avoir un nouveau train qui se présente.
Ce train, c’est celui dans lequel je souhaite que chaque Cavalairois, chaque Cavalairoise puissent monter.
C’est parce que je suis convaincu du bien-fondé de nos idées, de nos projets, de la direction que notre ville est en train de prendre que je souhaite m’engager dans la poursuite de la politique menée depuis près de 6 ans.
Osons écrire l’avenir de Cavalaire ensemble pour faire de Cavalaire une ville résolument tournée vers l’avenir !

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L'actualité économique et politique du littoral varois

Edité par ADIM (fondée en 1983)

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