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ZAC La planquette

Jean-Louis Masson : « Il y a un vrai travail de proximité à La Planquette »


Pour prendre le pouls de ce que Les Républicains appellent « La France des territoires », les 12 et 13 décembre 2018, une délégation de députés LR, conduite par Christian Jacob, président du groupe parlementaire, s'inscrivait dans cette démarche.

Ce déplacement a consisté pour les élus nationaux à s'informer sur la situation des quartiers prioritaires ou en veille active. Ainsi, outre des visites et rencontres avec les acteurs de terrain, notamment au commissariat de La Garde pour aborder la sécurité dans les quartiers, les parlementaires LR ont effectué une visite du quartier prioritaire Romain Rolland (2 000 habitants, 469 logements sociaux gérés par la SAGEM, dirigée avec talent par Charles Ignatoff). Ils se sont également rendus au Centre de Formation professionnelle (GRETA) puis ont visité la Maison des Initiatives Sociales.

MIXITE SOCIALE

Dans le cadre de leur mission, les parlementaires ont, également, abordé le volet « Urbanisme et cohésion sociale », lors d'une visite du quartier de La Planquette (Quartier Veille Active, 6 000 habitants, 2 175 logements sociaux, 5 bailleurs, quartier en mixité sociale). Ce périple dans la France des territoires s'est poursuivi par une visite de la SAGEM. « La Société Anonyme d’Économie Mixte (SAGEM) a été créée en décembre 1977 à l’initiation de plusieurs communes dont notamment celle de La Garde », rappelle le directeur général de la SAGEM. En ce lieu, les députés ont longuement échangé avec les représentants de la commune, le bailleur (SAGEM), le conseil citoyen, les acteurs de l'insertion sociale et professionnelle et les associations.

Charles Ignatoff a décrit les caractéristiques du quartier de La Planquette : « Ce quartier de La Garde présente un paysage urbain et à l'ambiance calme, abritant environ 6 000 habitants, avec une moyenne d'âge de 34 ans. Ces habitants ont des revenus modérés, vivant majoritairement en célibataire. Ils sont principalement locataires de leur logement. Le quartier enregistre un taux de 15 à 17% de chômage, supérieur à la moyenne nationale ».

Le directeur général a détaillé également : « Ici, le logement est constitué à 70% d'appartements et le reste de villas. Il existe une vraie mixité puisque le quartier compte 50% de logements sociaux. Ainsi, un ancien général de gendarmerie cohabite dans le même immeuble avec des personnes aux revenus plus modestes. En outre, le quartier dispose de divers services et infrastructures de transport, de commerce, d'éducation et de santé ».

S'APPUYER SUR LES ELUS LOCAUX

Pour Christian Jacob, ancien maire de Provins, : « En venant dans ce quartier, notre volonté c'est de repartir des territoires, ces territoires oubliés par Emmanuel Macron. Nous souhaitons reconstruire notre parti en nous appuyant sur les élus locaux et en ayant une approche la plus large possible : urbanisation, formation professionnelle, sécurité, accueil des familles, notamment les familles mono-parentale, etc. Nous nous déplaçons en dehors de toute campagne électorale, simplement pour avoir des retours d'expériences et des échanges avec les élus locaux qui vivent les mêmes problèmes ».

L'ancien élu local fait ce constat positif : « J'ai remarqué la grande propreté du quartier. La propreté est un élément déterminant dans un quartier et il faut, par exemple, effacer les tags dans les deux heures. Plus on réagit vite, plus c'est simple à gérer » !

De son côté, Jean-Louis Masson, député de la circonscription, ajoute : « A La Planquette, il y a un vrai travail de proximité, notamment grâce à la présence des gardiens d'immeubles. Ils sont là pour faire de la médiation, en collaboration avec les polices nationale et municipale. Parce qu'il faut aussi une réponse policière, même si tous les problèmes ne relèvent pas de la police. Ces gardiens sont un grand facteur d'apaisement, notamment dans le cadre des conflits de voisinage ».

PEU DE DELINQUANCE

Charles Ignatoff reprend : « La plupart des habitants réside dans le quartier depuis longtemps. Le turn-over est très faible, à peine 70 locataires par an sur 2000 logements ».

Certes, tout n'est pas rose. Ainsi, un gardien reconnaît qu'il existe des trafics de stupéfiants « comme dans tous les quartiers ». Il ajoute : « Nous rencontrons également des squatteurs dans les cages d'immeubles mais on arrive à les faire partir ».

Il se souvient : « Il y a 15 ans, on ne savait pas aller au contact de la population. Mais, aujourd'hui, ce n'est plus le cas ».

Pourtant, la pharmacienne ne rencontre aucune insécurité, fermant même, seule le soir, son officine. « Cette pharmacie a toujours existé et j'en suis la responsable depuis 4 ans. Et, tout se passe très bien. La Planquette, c'est calme et on ne voit pas de gens qui traînent », fait remarquer la jeune femme.

En conclusion, Jean-Louis Masson dénonce les effets pervers de la loi ELAN : « Nos amendements ont été balayé d'un revers de la main par le gouvernement. La loi ELAN, c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire ! A l'Assemblée nationale, on s'est battu contre son vote, nous le vieux monde ! Mais, c'est eux, le nouveau monde, qui n'ont rien compris » !

MAISON DES INITIATIVES

Ensuite, la délégation de parlementaires LR a visité le Centre de Loisirs Associé (CLAE) et la Maison des Initiatives.

Jean-Claude Charlois rappelle le rôle de cette structure : « Depuis le 16 avril 2018, au cœur du quartier de la Planquette, la Maison des Initiatives Sociales (MIS) offre un nouvel espace d’animations, d’informations et de partage pour les familles. En effet, la MIS est destinée à tous les habitants de la Planquette dans un esprit d'échanges intergénérationnels, de convivialité et d'initiatives. Concrètement, la MIS prête ses salles à 22 associations et organise toute l'année des activités sportives, culturelles et socio-éducatives avec les animateurs de la ville et les équipes associatives ».

Ainsi, pour accompagner les familles, elle propose des permanences d'écoute et d'aide : aide aux démarches sociales, juridiques ou administratives, aide aux devoirs, BMEE (bureau municipal de l'économie et de l'emploi), écrivain public, avocat, emploi-insertion, etc.

Propos recueillis par Gilles CARVOYEUR

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