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"C'est le moment d'acheter pour les locataires"

Maxime Thomas : « C'est le moment d'acheter pour les locataires » !

Pour Maxime Thomas, directeur marketing commercial du cabinet Grech Immobilier, les années à venir seront plus positives pour l'immobilier, la crise étant derrière nous. C'est même le moment d'acheter compte tenu de la faiblesse des taux d'intérêts, surtout pour les locataires.
Si on analyse le marché toulonnais, on constate qu'il n'existe pas un marché toulonnais mais plusieurs marchés toulonnais.
« Le marché toulonnais se décline en micro-marché, par quartier voire par rue, puisque d'une rue à l'autre ou d'un quartier à l'autre, les prix peuvent changer. Pour comprendre ce phénomène toulonnais, il suffit de se rendre dans le quartier du Mourillon qui compte trois marchés différents pour un seul quartier », décrypte Maxime Thomas, directeur marketing commercial, pour la Gazette du Var.

PORT MARCHAND

Ainsi le quartier de Port Marchand, avec un immobilier assez accessible et des immeubles datant des années 60/70. Ce sont des ensembles panoramiques avec une qualité de construction inférieure aux critères actuels.
« Il y a des bâtiments exceptionnels comme la Tour d'Ivoire au Port Marchand qui se détache de ce premier marché par sa qualité. C'est un bel immeuble, bien entretenu, qui dispose d'un gardien et de nombreux commerces en rez-de-chaussée. De quoi attirer une clientèle aisée de personnes âgées », ajoute notre expert.
« Ensuite, vous avez les habitations situées entre le boulevard Bazeille et le boulevard Grignan. Cela constitue un second marché. Enfin, troisième marché, le bord de mer et les axes autour de la rue Lamalgue, du Cap Brun à la Sérinette. Au cœur du Mourillon, le côté village et authentique confère un fort attrait, accentué par la proximité immédiate de la mer », note M. Thomas.
On peut dire que c'est le 16ème arrondissement de Toulon ! Qui attire une clientèle de cadres supérieurs grâce à de très belles propriétés et de grands terrains.

ZONE FRANCHE

« On constate une baisse des prix à l'ouest de Toulon. Dans la basse ville, les prix restent très accessibles, malgré une hausse importante ces dernières années. Mais les prix partaient de très bas ! D'où une forte hausse en pourcentage mais en valeur », ajoute le directeur commercial.
Les observateurs du marché constatent que la zone franche n'a pas apporté tout ce qu'on attendait d'elle.
« Certes, elle a dopé le marché avec l'arrivée de professions libérales qui ont profité de l'effet d'aubaine pour s'installer. Mais, au final, cela n'a pas eu l'effet escompté ».
Le marché est dominé par les vendeurs contraints, en opposition aux vendeurs de confort. « Les premiers sont obligés de vendre à cause d'un divorce, d'un décès ou d'une mutation. Ces dernières influent beaucoup sur le marché toulonnais, à cause d'une forte présence de militaires. A l'inverse, les vendeurs de confort sont moins pressés de vendre, vendant pour acheter un bien plus grand et plus cher ou pour faire une plus-value ».
A noter que le Var a été moins touché que le reste de la France après les années de crise de 2001 à 2009. Aujourd'hui, les prix se stabilisent avec une tendance baissière, car il y a plus d'offres que de demandes.

Propos recueillis par Gilles Carvoyeur

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