Politique

Canton de Sainte-Maxime

Philippe Leonelli et Véronique Lenoir : « Nos engagements pour le canton de Sainte-Maxime »

Philippe Leonelli, maire de Cavalaire et Véronique Lenoir, adjointe au maire de Sainte-Maxime, rappelent « leurs engagements pour le canton de Sainte-Maxime ».

Poursuivant leur démarche entamée pour défendre et porter les projets du canton de Sainte-Maxime à l’Assemblée départementale, Philippe Leonelli, son binôme Véronique Lenoir et leurs deux remplaçants Michel Perrault et Marie-Catherine Naeye ont la volonté d'être des élus de proximité responsables.

Ils répondent aux questions de La Gazette du Var.

Comment va se décliner votre démarche ?

Philippe LEONELLI. Pour les administrés de notre canton, qui je le rappelle regroupe 10 communes (Cavalaire, Cogolin, la Croix Valmer, Grimaud, Gassin, La Môle, Le Plan-de-la-Tour, Ramatuelle, Sainte-Maxime et Saint-Tropez), nous souhaitons être au plus près des préoccupations quotidiennes des élus de nos communes et des habitants de notre canton. Concrètement, un Conseiller Départemental est l’élu de terrain par excellence, comme le maire. Il est à la croisée des chemins entre élus et administrés. Il doit être à l’écoute, proche des gens et avoir le dégré de technicité pour intervenir et faire au mieux. Nous serons des élus responsables, et nous tiendrons régulièrement des permanences dans chaque commune du canton. Je rappelle d’ailleurs que le canton de Sainte-Maxime est le plus peuplé des cantons varois avec près de 55 000 habitants. C’est aussi le plus polyglotte avec une clientèle internationale liée à sa forte attractivité touristique. Mais notre canton garde aussi le charme de ses traditions grâce à un patrimoine exceptionnel et à ses villages typiques.

En ce qui concerne les communes, la démarche sera la même. Nous aurons à cœur de les accompagner dans leurs projets et de faire avancer les dossiers de subvention qui les concernent. Et, pour être en totale transparence, nous rendrons compte du résultat de nos actions et de l'évolution des dossiers. Le président Giraud rappelait à juste titre, lors de l’inauguration du dernier tronçon de la desserte de Sainte-Maxime le 12 mai dernier, qu’il faut être à pied d’œuvre et performants pour ne laisser aucune commune au bord du chemin. Nous voulons porter l’ambition de notre territoire au plus haut niveau et défendre les projets de notre canton. C’est important pour l’image du golfe de Saint-Tropez qui rassemble 12 communes et dont 10 d’entre elles sont dans notre canton de Sainte-Maxime.

Dans cet esprit, votre souhait est d'établir un équilibre entre les communes ?

PL. Effectivement. Nous aurons à cœur de veiller au plus grand équilibre possible d'un point de vue territorial dans la répartition des aides financières au bénéfice de notre canton. Encore une fois, aucune commune ne doit être laissée au bord du chemin. Parce que nous aimons le Var d’un même cœur et que nous portons notre territoire au cœur !

L'environnement et la mobilité seront des axes de votre action ?

PL. Nous aurons à cœur de promouvoir la mobilité douce afin de faciliter les déplacements tout en préservant l'environnement. C’est d’ailleurs l’une des obligations du Département qui doit intégrer l’aspect paysager et environnemental dans chacun de ses projets depuis une quinzaine d’années. La notion de développement durable est essentielle afin de préserver les milieux naturels, la biodiversité et prévenir les risques. Il faut développer un aménagement paysager routier en accord avec notre environnement.

Je pense par exemple, à l'aménagement de nouvelles pistes cyclables. Il est vital de favoriser cette mobilité douce dans nos transports, en privilégiant les modes alternatifs. A cette fin, je propose qu'on organise des journées dédiées telles que journées sans voiture, véhicules en autopartage ou bien encore vélos à assistance électrique.

Et, en ce qui concerne le contournement de Sainte-Maxime ?

Véronique LENOIR. Nous souhaitons remettre à plat ce dossier pour trouver une issue favorable au contournement routier de Sainte-Maxime. Il s'agit de trouver une solution mais en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés. Et, dans la même logique, nous réfléchirons à la traversée du rond-point de la Foux en réalisant une piste cyclable.

D'un point de vue économique, vous êtes un ardent défenseur d’un tourisme toute l’année. Comment voyez-vous ce dossier évoluer ?

PL. Oui, c’est même l’un de mes fers de lance. Je défends ce dossier depuis longtemps et encore plus depuis que je suis le 2ème vice-président en charge du tourisme. Il faut promouvoir un tourisme de qualité tout au long de l'année, en mettant l'accent sur le tourisme vert, grâce à la richesse de notre patrimoine naturel. C'est dans cet esprit que je souhaite accompagner la création de nouveaux sentiers de randonnées et d’une grande fête des lumières qui pourraient par exemple allier les illuminations écologiques de nos communes, la mise en valeur de notre patrimoine, les randonnées nocturnes…. Bien sûr, nous avons nos plages, nos activités nautiques mais nos collines et nos villages sont tout aussi beaux et il faut s’en servir, créer des événements pour les mettre en valeur tout au long de l’année. C’est aussi dans ce sens que je me bats parce que la diversité de nos paysages et de notre patrimoine est une grande richesse sur notre canton, que ce soit au Plan-de-la-Tour, à Sainte-Maxime, à Grimaud et dans toutes nos communes, il y a tant à découvrir…

Nous sortons du confinement mais la pandémie a fragilisé de nombreux foyers. Quelle sera votre réponse ?

VL. Effectivement, dans le contexte de sortie de crise sanitaire et de fin du confinement, le rôle du Département en matière social prend encore plus d’importance pour accompagner les plus fragiles. Il faut savoir que le premier poste de dépense du Département est l’action sociale. Sur un budget de 5,5 milliards (hors charges de personnel), 3,5 milliards sont consacrés à l’action sociale. Avec Marie-Catherine Naeye, ma remplaçante qui est médecin et connait bien ces problématiques, nous pensons qu’il faut renforcer l’accompagnement de nos aînés et des personnes handicapées pour permettre leur maintien à domicile. Dans le contexte que nous connaissons, être aux côtés des plus fragiles et des plus vulnérables est plus qu’une évidence, c’est une priorité. C'est pourquoi, également, nous nous mobiliserons pour défendre le maintien et la création de postes d'assistantes sociales dont nous manquons cruellement.

En termes de culture, de sport et en direction des associations, le Département apporte un soutien financier essentiel. Comment allez-vous décliner cette compétence ?

VL. Nous devons sauvegarder et valoriser nos traditions, notre terroir et notre culture au travers d'événements sportifs et culturels, aux couleurs du Département. Il faut savoir que la loi NOTRe a renforcé la place de la culture qui est devenue une compétence partagée entre l’Etat et les collectivités territoriales. Plusieurs grands équipements culturels sont venus renforcer l’offre culturelle varois comme par exemple sur notre canton le Carré Gaumont à Sainte-Maxime en 2008 ou le Forum à Fréjus en 2010 dont Michel Perrault le remplaçant de Philippe Leonelli en a été le Directeur. C’est un facteur de développement territorial et économique important et il faut miser sur la richesse de nos équipements culturels. 3 millions d’€ consacrés aux équipements culturels départementaux, il faut aller plus loin…. Ces actions doivent également être relayées au niveau international par l’organisation d’événements de qualité ; Pourquoi pas, une grande fête dédiée à la gastronomie et aux produits du terroir, en s'associant avec de grands chefs prestigieux et nos viticulteurs ? C'est une piste à suivre !

Propos recueillis par Gilles CARVOYEUR.

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