Sport

JO 2024

François de Canson : « Les JO 2024, une opportunité pour la Région Sud » !

Au-delà des enjeux représentés par l’accueil des épreuves d'un événement sportif mondial et historique, pour François de Canson, président du Comité Régional de Tourisme, « il s'agit de s'appuyer sur l'impact qu'aura l'effet JO 2024 pour faire rayonner notre territoire régional, promouvoir ses atouts, et valoriser l'ensemble des territoires composant la région Sud au niveau national et international ».

Lors des nombreuses rencontres avec les EPCI, organisées par la Direction des Maisons de la Région ces derniers mois, sous l'animation de Thierry Boissier, de nombreux acteurs des territoires ont exprimé la volonté de mettre en œuvre des actions à l'occasion des JO, et si possible, dans le cadre d'un partenariat avec la Région Sud. D'où une réunion mi-octobre, à La Londe-les-Maures, pour présenter la stratégie régionale JO 2024.
« Face aux enjeux que représentent l'organisation d'un tel événement, il nous appartient de mettre en œuvre une stratégie et des actions concrètes permettant d'obtenir des résultats positifs pour nos territoires. Seule une démarche concertée et mutualisée entre la Région Sud et les partenaires des territoires nous permettra d'être au rendez-vous de cet événement.
Les JO auront lieu dans 4 ans, et c'est maintenant que nous devons préparer ensemble cette échéance pour bénéficier du maximum de retombées »
insiste François de Canson.

REUSSIR L'ACCUEIL DES JO
D'où son objectif de réussir l'accueil des Jeux Olympiques et paralympiques en 2024. En effet, le Sud est la région qui accueillera le plus grand nombre d'épreuves olympiques après l’Ile de France, avec la réception à Marseille de la totalité des épreuves de voile (soit 10 séries olympiques), ainsi que quelques matchs de football (à Marseille et à Nice).
Concrètement, les JO vont offrir des retombées économiques et touristiques exceptionnelles (10 milliards de retombées économiques pour la France, 2 milliards pour Marseille et la Région Sud sur 10 ans).
Les JO seront aussi un formidable vecteur de rayonnement du territoire et de structuration du mouvement sportif autour du haut niveau.
François de Canson explique : « Pour accompagner et amplifier l'effet JO, nous structurons notre action autour de 4 axes : la mise en œuvre du Plan Voile et Nautisme 2018-2024, le soutien au sport de haut niveau, la mobilisation des acteurs du territoire autour de l’État, du mouvement sportif et des entreprises et leur fédération au sein d'un contrat de filière ».

UN PLAN VOILE ET UNE REGION AU DIAPASON
Le sport est une activité emblématique de la Région Sud, car au-delà de l'accueil d'événements sportifs mondiaux, il faut savoir qu'1 habitant sur 2 est pratiquant et 1 habitant sur 4 est licencié au sein de 12 000 clubs de sport. Et, la voile, sport majeur en région Sud, compte 150 clubs, 11 000 embarcations et 15 000 licenciés. Le Sud, est la 1ère ligue régionale de France devant la Bretagne ! La région dispose de sites exceptionnels comme la rade de Marseille, la rade de Toulon, la rade de Cannes-Antibes, les lacs de Serre-Ponçon et de Sainte-Croix. Et, des événements uniques tels que Nice ULTIMED en 2018, AMERICA'S CUP à Toulon en 2016 et 2018, la finale de la Coupe du monde de voile en juin 2019, la finale du SAIL GP en septembre 2019. Aussi, l'accueil des épreuves de voile des Jeux Olympiques de Paris 2024 à Marseille est une formidable opportunité pour toute la filière voile et nautisme de la région.

ETRE A LA HAUTEUR DE L'EVENEMENT

Pour François de Canson : « Même si la dimension sportive est majeure, nous sommes parfaitement conscients que les enjeux sont multiples, notamment autour du développement durable, de la formation, du tourisme. C'est pourquoi nous avons lancé le Plan Voile de la Région Sud avec la Ligue Sud de Voile, la Fédération Française de Voile et le Pôle France. Ce Plan voile s'étend de 2018 à 2024 et nous prévoyons d'y investir 3 millions d'€ par an, soit 21 millions d'€ d'ici 2024. En plus du contrat de filière Nautisme. C'est un effort unique d'une collectivité pour le développement de la voile. L'objectif des Jeux Olympiques de Paris 2024 est exceptionnel, nous voulons être à la hauteur de l'événement. Mais 2024, c'est à la fois très proche et très loin. Nous avons d'autres échéances, notamment les Jeux olympiques de Tokyo l'année prochaine et nous voulions déjà proposer les meilleures conditions à nos athlètes. Si nous voulons maximiser nos chances de médailles, il était indispensable que les athlètes possèdent des bateaux neufs, à la pointe de la technologie.
1,2 million d'€ ont donc été investis depuis 2018. Nous soutenons également la haute performance à travers le Pôle France Voile et Kitesurf et le Pôle Espoirs : 115 000 € en 2018 et 60 000 € en 2019, avec un accent mis sur le Kitesurf qui devrait être discipline olympique en 2024, en attente de la validation définitive par le CIO en décembre 2020.
Afin de structurer toute la filière sportive, nous soutenons aussi l'acquisition de matériel et la pratique des 150 clubs de la Région et de la Ligue Sud de Voile avec 175 000 € pour la Ligue Régionale. Le succès de ce plan voile et la mobilisation pour les Jeux Olympiques se verra aussi dans la multiplication de la pratique à tous les niveaux. Enfin, 124 ports de la Région sont déjà adhérents et 5,8 millions d'€ y ont été investis. Car, un autre enjeu majeur est la modernisation des bases nautiques à la fois pour améliorer l'accueil des pratiquants et d'un point de vue environnemental ».

C'est dans cet esprit que la Région a créé un label « Ports propres » pour fédérer les initiatives et accompagner les acteurs locaux dans la transition écologique et la mise en œuvre du Plan Climat - Une COP d'avance de la Région.

Propos recueillis par Gilles CARVOYEUR

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L'actualité économique et politique du littoral varois

Edité par ADIM (fondée en 1983)

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