Politique

La Londe-les-Maures

François de Canson : « La Londe, c'est ma ville » !

Dans ce moment que chacun devine essentiel pour La Londe, c'est une émotion profonde qui a envahi François de Canson, réélu maire de la ville après l'élection municipale partielle du 8 janvier.

L'élu régional, candidat à sa propre succession, a été réélu. Le taux de participation a atteint 44,9 %, ce qui prouve le civisme des Londais. La liste « La Londe avant tout », seule en présence à cette élection, a été élue avec 3 919 voix.

« Les Londaises et les Londais m'ont encore une fois renouvelé leur confiance. Merci du fond du cœur ! Je note que notre base électorale reste très solide, les Londaises et les Londais reconnaissent le travail effectué par mon équipe (…).

Dans la première partie de notre mandat, malgré une crise sanitaire sans précédent, nous avons parfaitement tenu le cap que nous nous étions fixés en étant à l'écoute des Londais.

Dans la seconde partie de mandat, et comme nous l'avons toujours fait depuis 15 ans, le seul mot d'ordre est « travail, travail, travail », pour tenir nos engagements auprès de nos concitoyens, étant bien conscients qu'il nous faudra être rigoureux comme nous l'avons toujours été dans la gestion communale, pour affronter une crise économique sans précédent (…). Dès à présent, et comme je n'ai cessé de le faire, avec mon équipe, je continuerai d'emprunter la voie de l'excellence. J'emploierai toute mon énergie et toutes mes compétences pour assurer à La Londe-les-Maures un avenir heureux auquel les Londaises et les Londais aspirent », a déclaré François de Canson, à l'annonce des résultats.

« TOUT N'A PAS ETE FACILE » !

Celui qui a toujours rêvé de s’impliquer dans la vie de sa commune, n'a pas reculé quand cette opportunité s’est présentée.

Il se souvient : « Être à la tête de ma commune, avec pour seule ambition celle de faire de cette commune, la plus belle du Var. Je me vois encore, ici même dans cette salle Yann Piat, recevoir l’écharpe de maire, penser fort à mon père, conscient du travail énorme à fournir pour redonner à notre ville le rayonnement qu’elle méritait. Je ne savais pas encore à quel point améliorer votre quotidien serait pour moi une passion de chaque instant. J’avais conscience du travail à fournir, mais je ne quantifiais pas le temps, l’énergie, les sacrifices qu’il me faudrait faire pour relever le défi ».

De cette nouvelle fonction sont nées bien-sûr des réussites, mais comme dans tout parcours de vie, tout n’a pas été facile. L’entrepreneur qu'il était a dû se réinventer, s’adapter à ce nouveau monde, à ce nouveau mode de fonctionnement.

« 15 ans après, c’est fier d’un bilan, sans rien n’avoir oublié de l’histoire qui nous lie depuis. Et quand la presse me demande : « Où serez-vous dans 10 ans » ? Je réponds sans hésiter : « Mon ADN, c’est La Londe et si j’ai fait de la politique, c’est pour être maire de La Londe » ! J’y suis très bien.

Je trouve que le mandat régional est un beau complément. Il donne une belle lisibilité quand vous êtes en charge de l’économie, du tourisme et des risques majeurs. Dans 10 ans, j’espère que je serai en bonne santé, que j’aurai la chance de voir grandir mes trois garçons et qu’avec votre soutien, je serai toujours maire de La Londe et surtout que nous serons toujours aussi soudés comme au premier jour, dans l’intérêt de tous », assure le maire de La Londe (…).

« LA LONDE, C'EST MA VILLE » !

Au-delà d’être un travailleur acharné, presque infatigable, François de Canson ne conçoit pas de faire de la politique autrement qu’en ayant des valeurs et du cœur. C'est simple ! Il est passionné par cette ville où il a grandi et à laquelle il est attaché viscéralement.

« Et comment ne pas l'être ? C'est ici que j'ai trouvé ma place. Et lorsque d'aventure, il m'arrive de m'en éloigner, j'y reviens dès que possible. J'en veux pour preuve, le choix qui s'est imposé à moi au moment de faire carrière à l’étranger. Pas une seule seconde, je n'ai hésité à refuser la proposition qui m'était faite pour m'ancrer définitivement sur ce territoire béni des Dieux.

Quant à ma motivation, les choses sont simples. Je suis quelqu'un qui carbure à l'affectif et j'ai un besoin impérieux de faire en sorte que les Londais se sentent bien chez eux, de les rendre heureux et que personne ne soit laissé au bord du chemin. Et pour fédérer les Londais, il faut savoir les aimer, il faut être capable de ressentir leurs joies et leurs peines ».

Ce n'est un secret pour personne ! François de Canson aime La Londe, son histoire, ses traditions, ses habitants, la beauté de ses paysages. Il aime ce qu’elle fut, ce qu’elle est devenue mais peut-être plus encore ce qu’elle deviendra, dans les prochaines années.

« La Londe, c’est ma ville. Je me bats pour elle, avec mon équipe, tous les jours. Et quand il faut faire des choix, c’est toujours La Londe et les Londais que je choisis. C’est cette passion pour ma ville que j’ai chevillée au corps et au cœur depuis toujours, et qui s’est démultipliée depuis que j’ai la chance d’en conduire la destinée. Ces années ont été pour moi extraordinaires et intenses parce que partagées avec tous (...) ».

« La politique municipale ne peut se concevoir sans une relation privilégiée des élus avec chacun des habitants. C’est ainsi que je conçois cette haute et magnifique fonction de maire que vous avez bien voulu me confier : Être à l’écoute, recevoir tout le monde sans restriction, et surtout agir, tenter d’apporter des solutions, parfois simplement consoler, redonner de l’espoir, rallumer des flammes. Et parce que la politique ce n'est pas que de la gestion, il faut aussi avoir des valeurs et du cœur.

La politique, c'est un rapport intime a l’humain, ce sont des sentiments. C’est ça qui me fait vibrer ! C’est ça qui me fait avancer », conclut le premier magistrat en savourant sa réélection.

Photo Isabelle BENOIT.

Imprimer