Economie

Plan de relance

Jean Castex : « La politique de relance donne de l’espérance, de la confiance et des résultats »

Le 15 janvier, Jean Castex, Premier ministre, accompagné de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, a signé un plan de relance de 56 millions en faveur de la Métropole toulonnaise.

Un an après la signature à Toulon, du premier contrat État-Région sur la période 2021-2027 (5,1 milliards d'€), et de l'accord de relance régional (2 milliards d'€), le 5 janvier 2021, le CRTE constitue la déclinaison, à l'échelle du bassin de vie toulonnais, de ces engagements.

LES PRIORITES DU GOUVERNEMENT

Cet accord a vocation à servir de support à la relation entre l'État et la Métropole jusqu'en 2026. Il définit les priorités sur lesquelles le Gouvernement et la Métropole ont fait le choix de s'engager conjointement, notamment en matière de mobilités durables.
A l'Opéra de Toulon, Jean Castex s'est fait présenter le projet de rénovation dans le cadre du CRTE. A Mayol, le maire de Toulon lui a détaillé les projets de transports de la Métropole, financés par le CRTE et explicité le projet d'aménagement « De Mayol à Pipady ».
Enfin, à la Préfecture du Var, Hubert Falco et le Premier ministre ont signé officiellement le CRTE. Concrètement, 14 projets "pour l’avenir de la Métropole" sont concernés par le CRTE, de la rénovation des façades de l’Hôtel des Arts à l’électrification du Port de Toulon en passant par la réhabilitation du réseau en eau potable. La plus importante part de l’Etat sera attribuée au projet de Transports en Commun en Site Propre (TCSP), à hauteur de 40 millions d’€ dans le cadre du quatrième appel à projets national.

« Monsieur le Premier ministre, votre expérience de terrain vous a conforté dans l'idée que nos actions sont complémentaires et interdépendantes. Et je suis heureux de constater qu'aux responsabilités qui sont les vôtres aujourd'hui, votre expérience fondée sur l'humain, le bon sens et le pragmatisme dont le Var a déjà pu hier bénéficier, vous engage à prioriser l'action au plus près les territoires et la vie des gens, comme le démontre la signature de ce contrat historique aujourd'hui », a déclaré Hubert Falco, lors de la signature du contrat à la préfecture.

En retour, Jean Castex a fait l'éloge d'Hubert Falco pour la transformation de l’aire toulonnaise, engagée ces dernières années, transformation qu'il a qualifié de « spectaculaire et extraordinaire » : « Il faut continuer, même en cette période de crise sanitaire. Ce contrat est une preuve concrète de l’engagement de l’Etat. Nous avons engagé un cercle vertueux qui a porté ses fruits. Et nous allons poursuivre, car la politique de relance donne de l’espérance, de la confiance et des résultats », a estimé le Premier ministre.

TOULONNAIS DE COEUR

Auparavant, Jean Castex a fait une entorse au protocole pour aller, à pied, jusque devant son ancien appartement au Mourillon, rue Castel, malgré les mesures mises en place par les équipes de sécurité. Au cours de cette visite dans le quartier, le Premier ministre s'est souvenu de son passage à Toulon, entre 1996 et 1999, quand il était Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS). C'est pourquoi, légitimement, il s'est déclaré « Toulonnais de cœur ».

« Je ne doute pas de votre plaisir à revenir parmi nous car je vous sais très attaché à notre belle ville dont vous avez apprécié le charme et le bon vivre lorsque vous étiez Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales. Alors président du Conseil Général et maire de mon petit village de Pignans, j'avais pu moi-même apprécier votre professionnalisme, votre humanisme, votre sens de l'écoute et du dialogue. Monsieur le Premier Ministre, nous étions, à cette époque, bien loin d'imaginer qu'on allait se retrouver un jour, vous Premier ministre et moi maire de la ville de Toulon, et surtout bien loin d'imaginer la crise que nous sommes en train de traverser. Car personne à travers le monde n'avait anticipé cette pandémie qui n'a pas son équivalent dans l'histoire (…) », lui a lancé Hubert Falco.

Photos PRESSE AGENCE.

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