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Souvenir Français du Var

Vincent Dujarric, nouveau délégué général

Le 5 octobre à Bormes-les-Mimosas, le Congrès départemental du Souvenir Français du Var a rassemblé 56 présidents de comité, leurs porte-drapeaux, leurs bureaux et leurs membres actifs adhérents ainsi que leurs sympathisants.

Vincent Dujarric a été élu nouveau délégué général du Souvenir Français du Var. Il a été félicité pour cette nomination. De son côté, Alain Illich, délégué général du Var du Souvenir Français sur le départ, a été remercié pour les 12 ans qu’il a passé en tant que Délégué général du Var. Fin septembre, il a été promu officier de l’Ordre National du Mérite, distinction qu'il a reçue à l'Hôtel des Invalides à Paris.

« Dans les années qui viennent, le Souvenir Français du Var gardera la mémoire des anciens de plusieurs associations patriotiques dissoutes : Rhin et Danube, la 1ère Division Française Libre, le Corps Expéditionnaire Français en Italie, la 3ème Division d'infanterie algérienne, les régiments des Tirailleurs Africains, les Turcos et la grande Armée d'Afrique. Le Souvenir Français déposera des drapeaux dans de nombreux établissements scolaires, participera à la formation des Cadets, des SNU et organisera de nombreuses activités mémorielles », a insisté le Délégué général avant de laisser sa place à son successeur.

DEVOIR DE MEMOIRE

Yves Boyer, en charge de la communication du Souvenir Français du Var, a insisté : « La mission principale du Souvenir Français est en priorité patrimoniale dans le cadre du devoir de mémoire. Aucune tombe de « Mort pour la France » ne doit disparaître des cimetières communaux, aucun monument, aucune stèle combattante ne doit être à l’abandon. Ainsi, le Souvenir Français a mis en place une application permettant de géolocaliser l’ensemble des tombes de nos soldats morts pour la France, pour les honorer et ne pas les oublier. Cette application est disponible sur tous les téléphones portables et est très facile à télécharger ».

Représentant Renaud Muselier, le président de la Région, François de Canson, avec une profonde émotion, a rappelé : « Le Congrès se réunit, non seulement pour rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la France, mais aussi pour raviver les flammes de la mémoire collective, si précieuses dans un monde en quête de repères ».
Il a ajouté : « Le devoir de mémoire est l'un des plus nobles devoirs de notre temps. Sans la mémoire, il n'y a pas de continuité, pas de transmission, et encore moins de futur. Le Souvenir Français, avec ses 200 000 adhérents et ses 1 600 comités locaux, incarne cette mission avec une constance remarquable, inscrivant dans le marbre de notre conscience nationale les noms et les actes de ceux qui ont défendu notre liberté » (...).

Le vice-président de la Région a conclu par ces mots : « La mémoire n’est pas une simple contemplation du passé. Elle est un engagement, une responsabilité partagée par chacun d’entre nous. En honorant aujourd'hui les morts pour la France, en nous souvenant de leur sacrifice, nous nous engageons à maintenir cette flamme vivante. Nous la devons à eux, mais surtout, nous la devons à nos enfants, à la France de demain » (...).

S'adressant à l'assemblée, Alain Illich a rappelé : « Le congrès annuel du Souvenir Français dans le Var est un événement qui nous tient à cœur et qui a pour but de rassembler nos forces vives. C'est une cérémonie d'hommage aux morts pour la France. C'est un jour de partage, d'échanges et d'amitié. Un moment qui tisse des liens forts entre nous et les personnalités. Leur présence nous honore, nous conforte dans nos convictions, nous encourage » !

Puis, il a rendu compte de sa participation à l'Assemblée Générale Statutaire du Souvenir Français (26 et 27 septembre), à l’École Militaire de Paris : « Elle a débuté par une cérémonie interreligieuse au cimetière de Vaugirard dans le carré militaire où sont inhumés les pensionnaires de l'Institution nationale des invalides. Cette cérémonie était placée sous la présidence du Gouverneur des Invalides ».

A cet instant, il a souligné : « Nous sommes des femmes et des hommes d'un relais de la transmission de la mémoire combattante de la France, relais déjà centenaire » ! (…).

RASSEMBLEMENT ET COHESION

S'adressant aux présidentes et présidents, aux membres des bureaux, aux porte-drapeaux et quêteurs, Alain Illich a avoué :
« Je pense souvent à vous dans l'exercice de vos fonctions au Souvenir Français. Vous mettez en lumière ceux qui ont donné leur vie pour la France. Vous faites inscrire sur les monuments les noms des combattants oubliés. Vous mettez les projecteurs sur les pages locales de notre histoire. Vous allez à la recherche du plus grand nombre de nos citoyens et en particulier des jeunes. Vous êtes des acteurs de la vie mémorielle du Var.
Sans vous tout s'arrête, alors renforçons nos rangs ! Le Souvenir Français du Var poursuivra ses missions pour toutes les mémoires combattantes de la France. Car, il a fait le choix d'un souvenir qui entraîne le rassemblement des Français et participe à la cohésion de la Nation » (...).

Il a poursuivi : « Le moment est venu de nous quitter. Ce n'est qu'un au revoir ! (…). C'est au Souvenir Français que je vais vous rencontrer et vivre avec vous durant 12 années. Vous êtes des femmes et des hommes admirables ! Des patriotes au service de la transmission de la mémoire combattante de la France ! Des merveilles d'engagement, de motivation et d'humanisme ».

Enfin, il a remercié les membres de la Délégation, les présidents et membres des bureaux, les porte-drapeaux et les quêteurs pour leur engagement et leur dévouement : « Ensemble, partageons la belle devise du Souvenir Français : A nous le Souvenir, A eux l'immortalité » !

Photos Alain BLANCHOT.

A NOTER...

Trois grandes périodes dans la vie d'Alain Illich :

La première période a été celle de sa jeunesse, celle de ses études et de la prise de conscience du devoir de servir la France. C'est sa rencontre avec les conflits d'Afrique du Nord et la réalité du métier d'ingénieur militaire. A 25 ans, il est un combattant et un jeune ingénieur de l'Armement dans le génie maritime et participe à la mise en service des porte-avions et des escorteurs d'escadre.
La deuxième période est celle des responsabilités, celle des essais nucléaires du Pacifique, des sous-marins lanceurs d'engins à l’île Longue, des travaux pour bâtir la base navale des sous-marins nucléaire d'attaque à Toulon, des infrastructures pour le porte-avions Charles de Gaulle, des centres d'essais, de la gestion des personnels. Une fonction qu'il quitte à l'âge de 56 ans, dès sa nomination au grade d'Ingénieur général de l'Armement, car il est déjà un vétéran !

La troisième période est celle du bénévolat durant 25 ans, à l'USAM, à l'AGPM, à HANDICONSEIL, à l'ONACVG et ses commissions et, enfin, au Souvenir Français.

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