Trophée Roses des Sables
Le superbe défi de Stéphanie Masson et Laurence Delord
Pour Stéphanie et Laurence, les voyages sont une source d'aventures, de rencontres, d'échanges culturels et humains. Autant dire que pour les deux jeunes femmes s'engager dans le prochain Trophée Roses des Sables, au profit de la lutte contre le cancer du sein et des enfants du désert, sonnait comme une évidence.
Au départ du prochain rallye, l'équipage 80 réunit Stéphanie Masson, co-pilote de 37 ans, coiffeuse à Hyères mais habitante de La Londe-les-Maures qui se décrit comme « une femme intrépide, créative et aimante ». « Je suis toujours là pour ma famille et mes amis. J'ai envie de faire partie d'une véritable aventure humaine », explique la jeune londaise.
CARACTERE INTREPIDE
A ses côtés et tout autant intrépide, Laurent Delord, pilote de 49 ans, agent de service hospitalier, et habitant Montech (Tarn et Garonne) dans la belle région d'Occitanie.
Ses motivations semblent identiques. Il faut dire que les deux femmes se ressemblent beaucoup : « Membre du comité des fêtes de Montech, je participe activement à la vie de ma commune. Comme Stéphanie, je suis une femme dynamique, rigolote et toujours partante pour l'aventure », avoue-t-elle, dans un grand sourire.
De l'humour et du cran, il en faudra beaucoup pour surmonter les épreuves de ce rallye 100% féminin qui est une grande course d'orientation, issue de la pure tradition des rallyes africains.
« Notre objectif : rallier l'étape du jour avec juste un road-book, une carte et une boussole. Dans ce rallye, pas de vitesse, il faut juste rester coller au plus près du parcours tracé par l'organisation », expliquent, d'une même voix, les deux participantes.
Pour réussir dans les moments les plus difficiles, les deux partenaires devront se soutenir. « Nous nous sommes rencontrées lors d'un séjour d'expatriation dans l'Est de l'Afrique, où, durant deux années, nous avons fait partie d'une association féminine qui venait en aide à la population locale, et notamment auprès de familles d'un éco-village », rappellent les deux concurrentes.
Elles ajoutent : « Nous avons effectué de nombreuses sorties en 4x4 qui nous ont permis de tester notre endurance, notre rusticité et notre capacité d'adaptation ».
OEUVRE CARITATIVE
Elles mettent donc ce vécu commun au service d'une œuvre caritative, qui existe déjà depuis 19 ans.
Au-delà de l'aventure sportif, le rallye, créé en 2001, est une magnifique histoire d'entraide.
En effet, chaque année, le rallye collecte des fonds et du matériel au profit de 4 associations : La lutte contre le cancer du sein, la Croix Rouge, Les enfants du désert et le club des petits déjeuner.
« Les besoins se situent sur deux niveaux. Il s'agit, d'une part, de récolter 50 kg de matériel afin d'en faire bénéficier les enfants des villages les plus reculés et de nous soutenir financièrement pour nous permettre de participer à ce rallye », indiquent les deux baroudeuses.
Dans cette aventure hors-norme qui les emmènera sur les routes du désert, les deux sportives ont déjà reçu le soutien de nombreux partenaires locaux (Ville de La Londe-les-Maures, Association des Vignerons du Terroir La Londe, enfants du CMJ, ESCAL Basket, Domaine des Myrtes, Domaine de La Sanglière, Imprim'Londe, Bateliers de la Côte d'Azur, club poterie, club couture, Société Générale) ainsi que des sponsors venant d'autres régions (Manager, Loisir 40, Aqua Technique).
Mais, la liste n'est pas close et si d'aventure, vous avez envie d'être partenaire de ce superbe défi, vous devez prendre contact avec Stéphanie (06 61 93 63 43).
LE SOUTIEN DES VITICULTEURS LONDAIS
L'Association des Vignerons du Terroir La Londe a offert un chèque de 300 €, lors d'une sympathique réunion qui s'est tenue au Domaine des Myrtes, en présence du président Olivier de Victor, de Eric Dusfourd, vice-président, de Marie-Hélène Barbaroux, trésorière et de Karine Audinet, secrétaire. « Cette somme de 300 €, que nous remettons à Stéphanie et à Laurence pour les aider à participer à ce rallye, provient des ventes des verres lors de la Fête des Vins pour laquelle nous avions prélevé un petit pourcentage pour financer une opération caritative », rappelle Olivier de Victor.
Gilles CARVOYEUR
