Actualités, Le Lavandou

Gil Bernardi, maire : « Nous contribuons concrètement au maintien du pouvoir d'achat des foyers »

En pleine crise des gilets jaunes, qui avancent de nombreuses revendications sociales et salariales,

Gil Bernardi, le maire du Lavandou rappelle les efforts, au quotidien, réalisés par la municipalité pour réduire la fracture sociale et territoriale.

Ainsi, Gil Bernardi détaille l'ensemble des actions sociales menées par la commune : « En réduisant de 100 € par an la facture d'eau des ménages, en pratiquant les tarifs les plus bas du département pour une restauration scolaire de qualité bio, ainsi que pour le portage des repas à domicile, à destination de nos aînés, en prenant en charge les 2/3 du coût des sorties des adolescents encadrés par le Lavandou Espace Jeunes, soit 50 000 € par an, en assurant la gratuité des animations de fin d'année pour les tout-petits, tout comme celle des fournitures scolaires, prises en charge à hauteur de 50 € par enfant dans les écoles maternelles et élémentaires, ou les transports scolaires assumés à 70% par la collectivité (15 000 € par an), avec des tarifs inchangés depuis 10 ans pour le périscolaire, comme pour l'Accueil de Loisirs de 3 à 11 ans lors des vacances scolaires, en finançant des formations et bourses au permis de conduire, au BAFA et au Brevet de Maître-Nageur Sauveteur (10 000 € par an), en prenant en charge  les formations au permis bateau pour les agents portuaires, en recrutant 75 emplois d'été, au centre aéré, dans les services techniques, sur les plages, ou au port (800 000 €) qui débouchent sur des recrutements durables, par des vocations suscitées, tant à l'école de voile, que dans notre crèche et dans les services de la ville, nous contribuons, ainsi modestement, mais concrètement au maintien du pouvoir d'achat pour les foyers, à commencer par les plus modestes ».

Le maire poursuit la liste des actions municipales au bénéfice de la population : « En développant 121 logements sociaux à loyers maîtrisés (43 à venir) autant que 41 villas en accession, au sein de notre éco-quartier où les familles peuvent s'établir dans des logements neufs et spacieux, pour un loyer moyen de 450 à 500 €, alors qu'il leur en coûtait pratiquement le double, dans le secteur privé ! En permettant aux primo-accédants de devenir propriétaires de leur maison avec jardin, pour moins de 230 000 €. Le pouvoir d'achat des familles, encore ménagé par les aides publiques apportées au travers des associations sportives et culturelles, comme un soutien constant aux Restos du cœur et à Art & Si. Chaque élève de l’École de Danse et de Musique est épaulé par notre collectivité, à hauteur de 1 000 € par enfant et par an. Voilà bien du concret. Pas un pan de la vie communale, qui n'échappe à cette attention portée à une certaine idée de l'égalité et au pouvoir d'achat des ménages, par ailleurs déjà tant entamé par la pression fiscale d’État. Que nous connaissons tous » !

PRODUIT INTERIEUR DE BONHEUR BRUT

Il ajoute sur le même registre : « Le voici, le point de rencontre entre la gestion rigoureuse d'un budget public qui dégage des excédents, et le niveau de vie au sein d'une collectivité comme la nôtre !

La voilà, notre force de cohésion, et la finalité d'une gestion aussi ambitieuse qu'économe : celle de la solidarité, dans son expression la plus noble, et à la fois la plus efficace car finalement, à quoi servirait de gérer les grands équilibres sans regarder le quotidien, de trouver d'autres solutions, d'autres recettes, pour les substituer aux dotations d’État qui fondent comme neige au soleil, et sans augmenter l'impôt, si une partie de nos concitoyens n'avait que le soleil et les palmiers en partage ? Si certains d'entre nous étaient laissés sur le côté du chemin…

A quoi bon, dégager des excédents, si ce n'est pour contribuer - à notre petit niveau autant que nous le pouvons - à la satisfaction de l'intérêt commun ? A ce Produit Intérieur de Bonheur Brut, dont le Lavandou pourrait bien partager la maxime avec le Bhoutan !

 Et je sais combien, parmi les élus des communes voisines et amies, cette attention portée à la qualité de vie de leurs concitoyens est une préoccupation au quotidien. Combien le partage des soucis rencontrés par leurs administrés, comme le soin de leur apporter « la part de bonheur disponible », sans rechercher de gratitude, sont réels.

Avec réactivité et efficacité. Face à ce que nous ressentons parfois - je l'espère, à tort ! - comme de l'indifférence de l’État, qui découvre un peu tard, ce besoin de proximité, de corps intermédiaires, de commune, qui reste le premier échelon pertinent de la gouvernance, de la cohésion sociale et osons : de la Démocratie et de la Fraternité. Le rôle irremplaçable de l'élu local, que les gouvernements n'ont eu de cesse de malmener, à coups de transferts de charges, de baisse des dotations, de confiscation de compétences.

Ou d'ignorer le rôle de médiation et d'accompagnement, que nous pouvons exercer dans ce monde bien concret. Dans ce monde réel. Pas toujours, mais quelquefois, avec succès. Perchés ? Hors-sol ? Pas à notre niveau. Pas ici » !

En outre, concernant la construction de l'éco-quartier qui semble faire grincer les dents de l'opposition municipale, Gil Bernard rappelle : « 90% de ces logements ont été attribués aux familles de notre bassin de vie (…). Aussi, je le réaffirme avec force : la voie de la mesure est la bonne, face aux chimères des équipements surdimensionnés, prétentieux et coûteux, qui sont d'une autre époque.

Et, je partage, depuis longtemps, cette aversion pour les miroirs aux alouettes, qui laissent la facture aux générations futures. Pour « ce toujours plus » décrit par François de Closets, qui constitue un leurre. Tout comme nous nous associons tous, inévitablement, à ce regard critique pour cette insatiable voracité qui traverse l'Histoire Humaine, pour reprendre l'expression du Pape François ».

FREQUENTATION TOURISTIQUE EN HAUSSE

Sur le plan touristique, le premier magistrat de la cité se réjouit des excellents résultats obtenus : « C'est bien parce que nous avons tiré les leçons des effets pervers d'une fuite en avant dans les équipements de notre commune, que nous avons tenu, que nous tiendrons bon le cap de l'autofinancement, grâce au redéploiement de notre actif immobilier improductif qui s'est accru au fil des ans, et non le contraire, additionné aux excédents de fonctionnement sur les économies de gestion courante et aux aides extérieures. Le bon cap, sinon, pas !

Cette politique, mesurée et responsable, est-elle, pour autant, un frein à notre essor économique ? Sur ce registre, j'en entends des sottises ! De la fin du tout tourisme au plafond de verre auquel se heurterait notre station balnéaire et la reprise en cœur du refrain, éculé par 50 ans de psalmodies, sur la nécessité d'engager d'autres pistes de développement.

De la Silicon Valley du Batailler, à la pépinière de start-up de la Vieille, le Think Tank, qu'il faut bien traduire par remue-méninges, va bon train ! Les chiffres sont illustratifs ! En 2018, la fréquentation touristique a augmenté de 7%.

Une constante depuis 10 ans et le produit de la taxe de séjour a progressé de 27% ! Dans le contexte économique actuel, quelle autre station balnéaire peut afficher de tels résultats ? Un tel succès, à faire pâlir les développeurs les plus chevronnés ! Cela ne résulte-t-il pas de la protection et de l'accompagnement du formidable potentiel de notre tissu hôtelier ?

Unique en son genre pour une commune de notre taille. De la capacité exprimée par les acteurs économiques à s'adapter à un nouveau tourisme, à l'adoption de nouvelles technologies de commercialisation, au numérique, comme du magnifique élan développé par notre Office de Tourisme, au travers de ses actions comme de son rayonnement sur les réseaux sociaux.

Tout comme la ville vient de développer son Application Mobile ! Ou des soins apportés à l'embellissement de la cité des dauphins, de la richesse naturelle qu'offrent nos plages ? En tout cas, les résultats sont là » (...) !

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