Politique, La Farlède

Vœux 2017 - La Farlède

Dr Raymond Abrines, maire : « Mon projet principal est celui de la centralité »

L’une des forces principales du village, ce sont les associations. On en recense 130, dans les domaines du sport, de la culture ou solidaire.
D'où la satisfaction quant à la réussite du tout nouvel Espace associatif et culturel de La Capelle, 670 mètres carrés, inauguré le 23 septembre 2016.

Qu'en est-il de la vie économique ?
Raymond Abrines. Dans la zone industrielle Toulon-Est, ce sont 175 hectares qui sont dédiés avec 165 entreprises implantées. Cet emplacement leur garantit un cadre agréable et sécurisé, offrant des services nombreux et respectant des normes environnementales strictes. L’autre poumon de notre village et de son dynamisme, ce sont nos amis commerçants, artisans et chefs d’entreprises. Ils contribuent à la bonne santé économique de la commune, créent des emplois et développent la richesse de La Farlède. Chaque mois, de nouveaux artisans et commerçants s’installent. Ils font la vie de La Farlède et offrent les services indispensables à son bon fonctionnement. C’est pourquoi nous voulons les valoriser avec le projet de centralité qui amène de nouveaux habitants en centre-ville, l’embellissement des ruelles emblématiques du centre-ville et la réhabilitation de l’éclairage public ainsi que de nombreux stationnements nouveaux.

Où en êtes-vous au niveau de vos réalisations ?
RA. Le projet principal, celui qui nous tient à cœur et qui en regroupe plusieurs, est le projet de centralité. Nous créons un nouveau cœur de village animé, dynamisé pour les commerces et favorisant la fixation à l’année de résidents.
L’offre de logements s’étend et se diversifie. Apparaissent des locaux professionnels et des cheminements piétonniers propices aux rencontres. L’un des noyaux de ce projet est la placette du moulin de La Capelle, nouveau centre de vie et d’activités.
La deuxième phase du projet est la grande place du marché qui s’ouvrira largement sur la rue de la République et sera reliée à la place de la Liberté, entièrement rénovée, par le passage Frédéric Mistral.
Le projet immobilier privé de la reine Didon est le pendant de ce projet de centralité de l’autre côté de la mairie. Il s’intégrera au mieux à l’existant avec des logements à hauteur limitée, un grand espace vert et de nombreux stationnements publics.
Avec la totalité des places créées et celles qui sont prévues avec tous les aménagements, le nombre de places de stationnements gratuites s’élèvera à 350.
Sur la rue de la République, dès aujourd'hui, sont prévus un aménagement des trottoirs pour un élargissement des stationnements, un aménagement floral avec des jardinières suspendues et une réfection des trottoirs.
Enfin, la création d’un groupe scolaire de 14 classes est l’une de nos priorités. Les études sont lancées, le terrain acheté, et le financement sera prochainement finalisé.
En outre, nous avons engagé le déploiement de la fibre optique sur le territoire. Au cours des 4 prochaines années, La Farlède sera dotée de la fibre optique sur une majorité des voiries publiques, avec l’opérateur NUMERICABLE-SFR.

La ville connaît une la vie scolaire animée ?
RA. Grâce à nos enseignants, nos écoles sont classées depuis plusieurs années parmi les meilleures de l’Académie. N’oublions pas le collège André Malraux, géré par le conseil départemental, qui a fait preuve de résultats excellents lors de la cérémonie républicaine de remise des diplômes du 19 novembre dernier.
La population va toujours croissante et, avec elle, son pourcentage d’élèves. Pour l’année scolaire 2016/2017, 703 élèves ont été inscrits.

Et compte aussi de nombreux anciens ?
RA. Nous portons une sincère considération et un respect infaillible à nos anciens.
C’est pour cette raison que notre Centre communal d’action sociale, le CCAS, est si présent à leurs côtés. Il propose une aide sociale et organise des événements qui leurs sont dédiés comme, chaque automne, la Semaine de l’âge d’or et ses animations quotidiennes. Le CCAS convie aussi chaque année les seniors à un repas spectacle dansant de Noël ainsi qu’une distribution de colis.
De nombreuses autres associations farlédoises participent à des événements ludiques ou culturels impliquant nos anciens : lotos, après-midis dansants, spectacles.

La vie sportive semble essentielle ?
RA. A La Farlède, nous développons sans cesse les équipements sportifs pour pouvoir offrir à nos résidents et aux différentes associations des espaces adaptés et agréables.
Au cours de l’année 2016 et des années précédentes, plusieurs chantiers ont été menés à bien et fonctionnent aujourd’hui à plein rendement : depuis 2014, le stade Jacques Astier et la Maison de la jeunesse et des sports Charles Rodolphe, avec un dojo et une salle de danse, le Fitpark du complexe sportif, inauguré le 29 septembre 2016 avec des équipements de fitness en plein air. Il débute le parcours de santé en cours de réalisation et sera suivi d’un pool house, lieu de convivialité, dans quelques mois, le terrain situé derrière le gymnase F. Pantalacci vient d’être transformé. Il devient un terrain de roller hockey. Un city stade est prévu courant 2017 sur les terrains à côté du gymnase F. Pantalacci.

Où en sont les finances communales ?
RA. L’analyse financière rétrospective 2014-2015 fait état d’une situation financière bonne pour notre commune.
Les produits augmentent plus que les charges en 2015 grâce à une bonne maîtrise des dépenses de fonctionnement. Malgré les baisses drastiques de la Dotation globale de fonctionnement (DGF) et l’apparition de charges supplémentaires, nous avons dégagé une Capacité d’autofinancement de bon niveau.
Et la fiscalité locale est faible (une des plus basses du département pour les communes de même strate) tant au niveau des bases que des taux.
La commune mène depuis 2012 une politique d’investissement ambitieuse financée presque entièrement sur ses réserves après un recours à l’emprunt très limité.
Le budget investissement reste supérieur au budget fonctionnement (plus de 8 millions d’euros d’investissements réels) et la dette reste faible, en-dessous du niveau départemental, régional et national (...).

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